Lettre ouverte à Pierre-Louis Lecroart, capitaine du Biscarrosse Olympique Rugby

Qui ne te connaît pas ne peut pas penser en entendant ton nom que tu as fait carrière dans le rugby.
Mais à te regarder, le doute n’est plus possible tant tu ne déparerais pas dans une équipe irlandaise.
Je me suis documenté et le berceau des Lecroart se situe chez les chtis, voire en Belgique. Quelques-uns de tes ancêtres sont descendus dans le sud-ouest et c’est grâce à eux que tu as pu découvrir ce sport de guerriers qui te va si bien.
Je t’ai vu débuter à l’école de rugby et je t’ai vu grandir et franchir les paliers qui t’ont mené à l’équipe seniors dont tu es aujourd’hui le capitaine. Volontaire, jovial, obstiné, dur au mal sont des termes qui te caractérisent. Tu es le leader emblématique de l’équipe, tu es le O’Connel du BO rugby. Ta seule présence rassure tes jeunes partenaires, calme tes adversaires, en même temps qu’elle agace parfois les directeurs de jeu.
Ah c’est vrai, ça je voulais te le dire, c’est pas moi qui t’ai appris à maltraiter nos gentils amis arbitres. Combien de fois faudra-t-il te dire qu’un arbitre ça fait des fautes, ça se trompe, ça ne voit pas tout et surtout pas ce que toi tu as vu. Un arbitre ça ne s’engueule pas, ça s’apprivoise, comme un petit animal. Si tu t’y prends bien tu peux lui faire gober n’importe quoi (ou presque). Et un arbitre c’est susceptible et parfois rancunier alors un conseil : Au lieu de râler, fait le faux-cul, cire lui les pompes et tu auras tout à gagner.
Autrement, tout le monde se plait à dire que tu aurais pu aussi faire une grande carrière de lanceur de pizzas, et tu manie bien le marteau, mais ça c’est pas très conseillé au rugby.
Bon, trêve de plaisanterie. Il faut que tu saches que comme beaucoup, je t’apprécie particulièrement pour ta sympathie et ta promptitude à rendre service comme lors de chaque édition du tournoi des jeunes rugbymen. Et tu ne peux pas savoir comme je suis heureux de te voir maintenant à ton tour transmettre tes connaissances aux jeunes de l’école de rugby. Je sais que la tâche t’a parue énorme au tout début, mais je me suis laissé dire que tu y as pris goût et grâce à cette initiative il y a toujours de l’espoir de faire perdurer ce magnifique sport qui génère tant d’amitié et de convivialité.
Merci Pierrot !

Ghislain Berthelemy

17/09/25