Nouvelles manifestations des AESH mardi dernier un petit peu partout en France, comme ici dans les Landes. Traduisez par AESH, Accompagnants des Elèves en Situation de Handicap…
Mouvement suivi pour que l’accueil de ces élèves soit une réalité précisaient les communiqués de presse. Des mobilisations et des interventions des organisations syndicales qui contraignent le ministère à ouvrir les discussions sur les salaires de ces personnels.
‘Stop à la maltraitance des élèves en situation de handicap’, c’est ce qui était écrit sur les panonceaux devant les studios d’FGL comme devant le collège Jean Mermoz. 'Nous existons et nous voulons un vrai statut' ont précisé Maud Chatenay et Roselyne Brethomé, accompagnantes au collège Biscarrossais et à l’école de Meyrie de cette commune.
Bref, un sentiment perceptible pour ce personnel d’être ‘baladé’ et mal payé, d’où l’objet d’une colère qu’il juge légitime. Les inégalités de traitement sont réelles selon les académies ajoute-t-il et les indices de la nouvelle grille (et le rythme d’avancement) sont pointés du doigt.
'Ce sont ces élèves en situation de handicap qui payent les ‘pots cassés’. Inacceptable pour Roselyne et Maud.
Puissent les AESH être enfin entendus et reconnus. C’est, vous l’entendrez, le message de cette profession et l’avenir de ces enfants qui est en jeu.
Autre mouvement de grève ce jour, celui des salariés de Labeyrie qui depuis vendredi demandent (à Saint Geours de Maremne) une augmentation immédiate de leurs salaires.