A présent un ‘poil’ d’exotisme dans cette ambiance hivernale, un zeste de soleil et de passion partagée.
Comment ne pas se souvenir du film ‘Gorille dans la brume’ sorti en 1988 et qui relatait sur grand écran l’engagement extraordinaire de Diane Fossey en Afrique centrale pour la protection de ces animaux de montagne, menacés et incompris par l’homme ?
Pas de musique signée Maurice Jarre à Biscarrosse pour échanger avec celle qui a vécu sur ce même continent un merveilleux parcours. Simplement la vocation de Patricia Peignot-Budinsky, chercheuse en éco-éthologie et spécialisée en primatologie.
Que de souvenirs pour cette désormais landaise, sorte de Sigourney Weaver, qui a laissé son Afrique pour suivre son mari revenu vivre au milieu des pins. Forte d’une maîtrise de psychologie clinique, Patricia a aussi séjourné dans une station d’étude des chimpanzés et des gorilles au Gabon avant de rejoindre le centre international de recherches médicales de Franceville de 1994 à 2005.
Elle y a étudié le comportement de ces primates.
Alors quels sont ces fameux petits pourcentages qui nous séparent du primate ? Patricia Peignot-Budinsky se pose encore la question, et même après ces belles années de recherches...
Pour cette chercheuse on ne ressort pas indemne et vierge de ces échanges. Ici à Biscarrosse, alors qu’elle enseigne tout près d’ici, elle y pense encore.
Entre distance relationnelle à garder et sentiment humain, difficile de se positionner nous a dit cette chercheuse qui a aussi eu ses histoires d’amour, cela fait partie de sa vie. Confidences entendues au micro d'Hervé Delrieu directeur d'FGL.
Constat amer cependant de Patricia qui estime que l’homme après ces 17 années passées aux côtés des primates est loin d’être sympathique, comme avec son environnement d’ailleurs. Question de conscience ? A voir nous a-t-elle répondu.
Alors Patricia Peignot peut-elle, après avoir baigné dans un tel univers, se réinsérer ici, en Europe occidentale ? Son regard hélas est critique sur un pays, la France, qu’elle retrouve deux décennies plus tard. Les français de métropole sont assistés nous a-t-elle dit.
Propos recueillis par la rédaction d’FGL juste avant les événements ‘Charlie’ qui ont secoué ce pays qui est notre et encore plus sien aujourd’hui.
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